Femmes du village de Piraillan qui portent la fameuse benèze (ou Bénaise), la coiffe des femmes du Bassin d'Arcachon et plus particulièrement des parqueuses d'huîtres. L'une d'entre elles est chaussée des fameux patins de bois (Mastoun) qui évitent de s'enfoncer dans la vase du Bassin. Elles tiennent les accessoires de la pêche à la crevette : sur les épaules, une grosse épuisette à crevettes (l'Esquirey) et, au bras, le panier à crevettes. Les autre tiennent le râteau pour étaler les huitres encore cultivées au sol (technique de l'élevage à plat aujourd'hui disparu).
Protégé du large par le village de Piraillan, le port de Piraillan était un refuge naturel pour les marins. Notez la correction effectué sur la légende de la carte : le mauvais U a été remplacé par un bon N. C'est vrai que Piraillau, c'est moins facile à trouver.
Vue, en couleur, depuis l'île aux oiseaux du village de Piraillan et du village du Canon (à gauche). Notez la légende : Piraittan-les-Flots. L'expéditeur a rajouté au stylo le lieu d'expédition de cette carte : "Je vous le met en gare". Notez aussi le nom de l'éditeur qui dépasse du timbre : Aristide Guérin, coiffeur-posticheur, Arès. Si je ne me trompe pas, il n'existe que 12 cartes couleurs du coiffeur posticheur Aristide Guérin, place de l'église à Arès. En voici une. Voir mes autres cartes d'Aristide Guérin