Pose des piquets de pins de délimitation autour des parcs à huitres de Bélisaire par l'ostréiculteur Ducro dit Silou avec l'âne Papillon (né en 1959) de madame Freitas de la rue des Fauvettes[Source des infos : Corinne Lacoste et tous les membres du groupe Facebook Le Bassin Au Temps De Papé Et Mamé]
L'élevage des huîtres à plat, directement sur le sol, continu jusque dans les années 50. Dans ces viviers "à plat", les huîtres, déposées sur le sol sont "protégées" par des grillages d'une trentaine de cm de haut entourant les "carrés d'huîtres".
Le Ramassage des huîtres à Bélisaire avec un attelage asin mais qui n'est pas l'âne Papillon car pas encore né. On retrouve ce même âne sur la carte n°1871.
Les parc à huîtres vue depuis le débarcadère de Bélisaire en 1947 avec leurs collecteurs d'huîtres (captage des naissains) et les grands piquets qui permettent de délimiter le parc à marée haute.
Magnifique photo de résiniers en forêt du Cap-Ferret. On voit au sol les Galips, ces copeaux de pin utilisés comme allume-feu arrachés au tronc par le gemmeur, à l'aide de son hapchot.
En juin-juillet les larves des huîtres issues de la fécondation et munies de cils vibratiles nagent et suivent les courants à la recherche d'un point d'appui. Afin de récupérer les essaims d'huîtres, on disposait contre les parcs des collecteurs en bois - les ruches - composés de tuiles chaulées. Les huîtres restaient collées sur le collecteur et se trouvaient soudées les unes aux autres. L'opération consistant à séparer ces huîtres pour les mettre une à une s'appelle le "détroquage". Il est pratiqué manuellement (source : Forum 17).
Au début du siècle, l'élevage des huîtres se fait à plat, directement sur le sol. Aujourd'hui, l'élevage est réalisé sur table : des poches plastiques installées sur des tables en fer. La technique d'élevage à plat a disparu de la presqu'île en raison du taux de mortalité trop important (prédation par l'étoile de mer, la daurade, le bigorneau-perceur et l'huîtrier-pie).
Une parqueuse au Cap Ferret dans les années 20. Les piquets visibles au sol (pointus) sont fait pour protéger les huîtres des poissons. Les parcs à huîtres devaient être "piquetés". Le "piquetage" représentait un travail considérable qui commençait dès les grandes "malines" de Janvier et qui devait être terminé pour le mois d'Avril, date à laquelle l'on "garnissait" les parcs. 50 ares à piqueter nécessitaient jusqu'à 80.000 pointus! (source : Forum 17). La parqueuse est chaussée de botte. Elle est donc dans un vivier de sable où l'on ne s'enfonce pas. Sinon, un vivier de vase aurait imposé le port des fameux patins de bois.
Départ du Cap Ferret de la pinasse automobile "Camilete - Pierrot" allant à la pêche à la sardine sur les bords de l'atlantique. Ces pinasses à moteur et autre canots automobile vont petit à petit remplacer les pinasses à voiles et à rames du début du siècle. A noter que cette carte sans date possède un cachet du restaurant Bélisaire au dos.