Extrait du livre "Lège Cap-Ferret : villas et personnalités" de Max Baumann (Ed Équinoxe juin 1993) :
«Paul Cazeaux, négociant en vin à Bordeaux, fit construire cette villa en 1882 pour abriter ses amours - lui aussi. On y menait grand train : cuisinière, femme de chambre, marin. L'amour conserve, l'élue devint centenaire. [...] C'est en 1917 que Cécile Destout, épouse d'un ostréiculteur, créera dans la villa Cazeaux une agence immobilière puis la célèbre pension de famille La Brise que repris leur fille Elisabeth Maurin. Le succès. Trois bonnes, vingt-cinq couverts tous les jours [...] Des clients comme Pierre Benoit, Marcel Aymé, Jean Murat et Anabella, Marie et Lucien Boyer, Zizi Jeanmaire... Avec une telle clientèle, il régnait à La Brise une ambiance hors du commun» [Source : Max Baumann - Livre n°5]. Cette villa, toujours visible aujourd'hui, donne son nom à la rue : la rue de la Brise.
Le tramway hippomobile La pointe - Lavergne/Océan permettait de faire l'aller retour entre le débarcadère de la pointe côté bassin et l'océan où se trouvaient aussi un hôtel restaurant Roux et un café (la buvette de l'océan tenue par Mme Lalanne). Ce tramway était tracté par un cheval et possédait une voiture de 24 places à rideau. Derrière la voiture, on reconnait la petite cabane visible sur la carte n°1336
Habitations de pêcheurs le long du tramway Lavergne
Le long de la ligne de tramway qui reliait le restaurant Lavergne à l'océan (actuelle plage des pétroles) se trouvaient nombre de bateaux pontons qui servaient d'habitation aux familles de pêcheurs qui venaient depuis le fond du Bassin et leurs évitaient le temps de transport avec leurs pinasses à voile qui dépendaient totalement des caprices de la météo. Remarquez que l'homme, l'enfant et le chien sont aussi sur les photos des cartes n°1703 et n°1744.
De gauche à droite, les villas Cyrnos, Le Nid et Les Goélands la long de la plage du Cap Ferret. La villa Les Goélands, construite par M. Bachoré (à droite sur la carte) est parfaitement reconnaissable aujourd'hui ce qui n'est pas le cas de sa voisine de gauche (villa Le Nid).
De gauche à droite, les villas Cyrnos, Le Nid et Les Goélands la long de la plage du Cap Ferret non loin de la jetée de Bélisaire. Aujourd'hui, les villas Cyrnos et Les Goélands sont encore identifiables tandis que la villa Le Nid n'est plus reconnaissable.
De gauche à droite, les villas Cyrnos, Le Nid et Les Goélands la long de la plage du Cap Ferret. Cette villa Cyrnos est construite par Maurice Larronde, le président de la Société de sauvetage en mer d'Arcachon mais surtout président de la société foncière des habitants du Cap-Ferret (dont faisait parti Barthélémy Daney dit Bélisaire) qui achète en octobre 1908 le domaine des 44 hectares. En grec, Cyrnos signifie "Corse", un hommage donc à l'île de beauté pour cette magnifique demeure. Cyrnos a vécu de gros travaux en 2008 et perdu l'inscription de son nom.
A quelque mètres du restaurant Las Delicias mais avant la villa Les Pêcheurs, la villa Mon Rêve en première ligne du quartier Bélisaire du Cap Ferret toujours visible aujourd'hui depuis la rue des Mésanges. Notez que la villa Margaret n'est pas encore construite sur l'emplacement du réservoir d'eau.
On pose pour la photo devant l'ancienne mairie construite vers 1860 et qui servait aussi de classe (mixte). Sur le fronton, on peut lire 1888, date des derniers travaux : une pièce supplémentaire et un agrandissement vers l'avant. L'instituteur sera logé dans l'aile droite, l'école dans la partie gauche. Le bâtiment sera orné de trois frontons, l'un en façade, les deux autres latéraux. En 1877, pour séparer les sexes, une école des filles est construite dans la cour de récréation (désormais de l’autre côté de la route) [Source : Max Baumann - Livre n°2]
La villa Isabelle construite dans le quartier des 44 hectares du Cap Ferret au début du siècle par Richard Chauvin, industriel à Bordeaux. Au premier plan, le brocanteur ambulant.