Suite au dynamitage par les douaniers de l'armée allemande en août 1944 du premier phare du Cap Ferret, un nouveau phare est mis en construction sur le même emplacement à partir de 1946. Ci-contre, une rare carte postale qui permet de voir, depuis l'océan - probablement depuis l'accès à la plage de l'Horizon - le phare en construction. Au fond, on distingue à peine la dune du Pilat.
Rue de la Poste au Cap Ferret. Le nouveau phare pendant sa construction entre 1946 et 1947. Notez le phare provisoire sur un pylône métallique. Remarquez aussi à gauche le terrain vide ou sera créé le mini golf du phare. Idem pour la petite maison ou sera créé le bureau de tabac du Phare.
Le nouveau phare du Cap-Ferret pendant sa construction entre 1946 et 1947 avec son phare provisoire sur pylône métallique. Photo prise le même jour que la carte n°409
Vue du nouveau phare en construction depuis Bélisaire
Le nouveau phare pendant sa construction entre 1946 et 1947. Suite au dynamitage par les douaniers de l'armée allemande en août 1944 du premier phare du Cap Ferret, un nouveau phare est mis en construction sur le même emplacement à partir de 1946. Face à nous, la villa Les Pêcheurs du dramaturge bordelais Jean Anouilh.
Vue aérienne du nouveau phare du Cap Ferret. On aperçoit l'école, la poste, l'hôtel Plume au vent pour les ouvriers du journal Sud-Ouest, le premier étage de la dégustation Le Mascarret et le bâtiment blanc de la station service du Phare créée par Jean Dupin qui devient en 1952 le garage Citroën des frères Galland (Roger et Raymond) remplacé en 1991 par un hôtel-résidence. Notez que le château d'eau n'est pas encore construit.
Véritable photographie sans date prise au Cap Ferret depuis l'avenue Sud du phare en regardant vers le nord. Le petit format de la photo et la marque du papier Ardex Crumière au dos, permet, après recherche, de dater cette prise de vue début 1950 car l'usine d'Emile Crumière de Flaviac cesse son activité en 1958. Face à nous, le nouveau phare du Cap Ferret (reconstruit en 1947-48). Sur notre droite, la villa Guy, qui, comme on le voit, fait partie des premières villas construites sur cette avenue. Cette villa Guy est toujours là aujourd'hui, visible à l'angle de la rue des Palmiers, parfaitement conservée.
Vue depuis l'avenue nord du phare en regardant vers le sud en 1950. Face à nous, le croisement de la rue des Goélands et, au bout, la rue de la poste. Sur notre gauche, la villa Phuanoise, qui, comme on le voit, est une des premières villas de cette avenue. Cette villa Phuanoise est miraculeusement toujours là aujourd'hui, parfaitement conservée. Sur le panneau sur le pin à gauche, on peut lire : Hôtel La Forestière - Thé - Restaurant.
Nouvelle pose photo pour nos quatre amis devant l'entrée du phare du Cap-Ferret. Cette fois-ci, c'est la fille (ou la belle-fille) qui prend la photo. On remarque la tenue du fils (ou du gendre) qui ne passerait peut-être plus aujourd'hui.
Nos amis sont maintenant au sommet du phare du Cap-Ferret. C'est le père qui prend la photo (chacun son tour). Le gendre a mis des lunettes (c'est déjà un peu plus habillé). On distingue à peine les premières villas construites face à la plage du Phare.
Après une traversée sur le vapeur l'oiseau Bleu, nos amis font une première pose photo devant le "nouveau" phare du Cap-Ferret. A la lecture des inscriptions, on remarque que le photographe est bien renseigné !
Vue depuis l'avenue nord du phare du Cap Ferret vers la poste et le phare. Sur notre gauche, la villa Phuanoise avec - probablement - sa propriétaire qui nous sourit (voir agrandissement). Carte à comparer avec la carte postale n°72 de 1950 ou les terrains vides d'antan sont aujourd'hui tous construits.