Vue de la plage nord et de la gare de Bélisaire depuis le débarcadère. Bien sûr, le train n'est jamais venu sur la presqu'île. Cette "gare" servait de dépôt de bagages et assurait la billetterie pour les voyageurs qui empruntaient le Courrier du Cap. Remarquez l'absence total de villas le long du littoral...
La promenade des yuccas du Cap-Ferret par le photographe bordelais Sautier face à la jetée et vue de dos à l'hôtel restaurant Las Delicias. A gauche, se trouve le restaurant Chez Bélisaire. Remarquez qu'il y avait à l'époque, quatre bancs publics en bois dont deux en demi-cercle.
Deuxième débarcadère et arrivé du vapeur Courrier du Cap II
Vue depuis la plage du Cap Ferret du deuxième débarcadère Bélisaire (construit en fer) et du bateau vapeur Courrier du Cap II (mis en service en 1931) pouvant accueillir beaucoup plus de passagers que son illustre prédécesseur avec son pont supérieur et ses cabines.
Vue depuis le débarcadère Bélisaire du bateau vapeur "Courrier du Cap II" mis en service en 1931 qui, comme on peut le voir, possédait des cabines et un pont supérieur.
Nous sommes en 1936. Depuis 2 ans la route Claouey - Le Cap Ferret est enfin construite. On peut dorénavant venir jusqu'au Cap Ferret en automobile. De nouveaux établissement voit le jour comme le Grand Garage Français. Mais le bonheur des uns fait le malheur des autres... l'exploitation des différentes lignes de tramway créé par Jean Saugeon en 1879 cessent vers 1934, entraînant la fermeture des cafés-restaurant quelles desservait, faute de clients... Sur la photo de la carte postale (écrite depuis la villa Pierrot près du phare), il ne reste plus que des rails tordus sur le sol de la dune qui mène à la plage de l'Horizon. Il faudra attendre 1952 pour que Jacques Milet, passionné de chemins de fer, ne relance la fabuleuse aventure du petit train du Cap Ferret.
Cette villa La Brise est construite en 1882. C'est en 1917 que Cécile Destout, épouse d'un ostréiculteur, y créera la célèbre pension de famille La Brise que repris leur fille Elisabeth Maurin. Cette villa, toujours visible aujourd'hui, donne son nom à la rue : la rue de la Brise.
La villa Bengali, au sud et à côté des Galeries de la Marine, abritait le bureau de vente de l'agence Le Perche d'Arès qui avait en charge la commercialisation des terrains du lotissement construit par l'entreprise Gaume (voir la rue Louis Gaume juste en face). Le nom de la villa est inscrit dans le triangle noir sur la façade de la villa et le nom de l'agence est inscrit sur le panneau noir toujours sur la façade de la villa. La villa Bengalie est toujours là aujourd'hui, parfaitement conservée. On peut même encore voir depuis la rue sur sa façade, le triangle (aujourd'hui peint en blanc) qui portait le nom de la villa.