Ferret d'avant présente ma collection personnelle de 2196 cartes postales anciennes de la presqu'île de Lège-Cap Ferret
Collection personnelle de 2196 cartes postales anciennes de Lège-Cap Ferret
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32 résultats pour l'éditeur n°25 : Neveu Léo Neveu (1880-1944), célèbre photographe d'art arcachonnais dont le studio se trouvait à l'angle de la rue Marpon (aujourd'hui rue Léo Neveu) et du boulevard de la Plage
Au début du siècle dernier un nouveau type de bateau fait son apparition : le canot à moteur, qui va, petit à petit, détrôner la pinasse à voile du bassin d'arcachon. On peut voir ici un canot à moteur de 9 mètres de long des ateliers Couach : Le Dadin.
Sans autre utilités, les anciens pontons d'habitations du village de l'Herbe se transforment en poulailler. André Rebsomen note dans son guide de 1928 : « On remarquera au milieu des petites cabanes, de vieux pontons qui servent de poulaillers, de bûchers ou même d'habitations » [Source : Presqu'île, la revue municipale de Lège-Cap Ferret]
La ligne du tramway hippomobile Lavergne/Océan, créée en 1896, permettait de faire l'aller retour entre le débarcadère de la pointe Lavergne (aujourd'hui Hortense) et l'océan. Mais ce tramway n'allait pas jusqu'au bord de la mer mais jusqu'au pied de la dune où se trouvait un escalier. On continuait alors à pied jusqu'à l'Océan. Remarquez encore une fois, l'élégance des personnes. Pour aller plus loin, lire l'article Ferretdavant sur Les cinq lignes du petit train du Cap-Ferret
Probablement suite à une forte tempête, le café restaurant Roux du début du siècle est reconstruit et devient le restaurant de la côte d'argent. Georges Roux avait aussi un autre établissement côté Bassin : Chez Roux, face au débarcadère de chez Lavergne que l'on rejoignait par un tramway tracté par un cheval qui possédait une voiture de 24 places à rideau.
Quoi des plus important qu'une bonne sieste à l'ombre des pins devant la chapelle du Cap Ferret? Le photographe arcachonnais Léo Neveu nous démontre ici la simplicité du bonheur. Aujourd'hui, le brave homme qui nous souris en mâchonnant une aiguille de pin serait un peu dérangé pour dormir tranquille :-)
Le tramway qui faisait la liaison entre les deux établissements Roux (côté Océan et Bassin) n'allait pas jusqu'au bord de l'océan mais jusqu'au pied de la dune où se trouvait un escalier. On continuait alors à pied jusqu'au restaurant de la Côte d'Argent que l'on aperçoit en arrière plan.
Face au débarcadère de Grand-Piquey et voisin de l'Hôtel Chantecler, le Grand hôtel Digneau est fondé par l'arésien M. Digneau. Démoli dans les années vingt, puis reconstruit et rebaptisé Grand Hôtel de la Côte d'Argent, l'hôtel fut détruit par un incendie en 1960. La photo de la carte postale, malheureusement déchirée (tache blanche au niveau des marches), est du photographe arcachonnais Léo Neveu.
Photo du célèbre photographe arcachonnais Léo Neveu des anciens pontons qui commencent à laisser la place aux cabanes de pêcheurs que nous connaissons aujourd'hui. Remarquez que le ponton de droite (en bas, derrière le timbre) est celui que l'on peut voir sur la carte postale n°239
Les cabanes du village de pêcheurs du Canon photographiées par le photographe d'art d'Arcachon Léo Neveu (1880-1944) depuis la jetée en 1924. A comparer avec la carte de 1938 (Carte n°184) et ma photo d'aujourd'hui.
Le boulevard de l'herbe du Canon (aujourd'hui, route du Cap-Ferret) vers 1920 par le photographe d'art d'Arcachon Léo Neveu (1880-1944). Incroyable carte postale quand on sait le nombre de maisons qu'il y a aujourd'hui le long de cette route. Partir voir la pointe du Ferret relevait, à cette époque, de la véritable expédition.
Le Grand Hôtel Digneau photographié par le photographe arcachonnais Léo Neveu depuis le débarcadère de Grand Piquey. L'hôtel Digneau n'a pas eu autant de notoriété que son voisin l'Hôtel Chantecler qui avait régulièrement comme client Jean Cocteau et ses amis. Démoli dans les années vingt, puis reconstruit, il fut détruit par un incendie en 1960. A droite, des poteaux de mine en instance de chargement.
Sortie de la messe de la chapelle de la villa Algérienne (Chapelle Sainte-Marie du Cap) par le photographe d'art Léo Neveu. Extrait du texte lisible au dos de cette carte adressé à une dame de Lormont : "Le 2 Février 1925. Bien chère Maman, j'ai bien peur que ton mimosa sois arrivé en très mauvais état en traversant le bassin. Mais aussi, pourquoi ne l'as tu pas couvert, c'est si fragile!".
Magnifique carte du photographe arcachonnais Léo Neveu (1880-1944) ou l'on découvre la livraison du pain en bac à voile au village de l'Herbe. Il est vrai qu'a l'époque la route n'existait pas encore. On reconnait ici le bac à voile "Les deux frères", patron Edmond Mène et le boulanger Dehillotte apportant le pain d'Arcachon (Source: Luc Dupuyoo - Lège-Cap-Ferret page 80 - Ed. A. Sutton). Edmond Mène est le grand-père du mari de Martine Mène, la propriétaire de l'hôtel restaurant La Maison du Bassin (ex hôtel-restaurant-cinéma Le Bayonne). Avec son bac, Edmond Mène livrait aussi la limonade mais surtout le charbon et les pains de glace si précieux à l'époque (Source:Le Bassin Au Temps De Papé Et Mamé).
L'hôtel Chantecler de Grand Piquey par le photographe arcachonnais Léo Neveu. L'hôtel Chantecler accueillera de nombreux intellectuels : Jean Cocteau, Jean Marais, le peintre bordelais André Lhote, l'écrivain Raymond Radiguet, le sculpteur Jacques Lipchitz, le comédien Pierre Bertin, le compositeur Georges Auric, le peintre Jean Hugo... Cette carte postale nous permet de voir sur le balcon le coq peint par André Lhote. C'est au Piquey que Radiguet écrit en grande partie "Le diable au corps", publié l'année de sa mort en 1923.
L'hôtel Haïtza – le roc en basque – est construit en 1930 par Louis Gaume. Il est situé à côté de la dune du Pilat et du célèbre hôtel La Co(o)rniche. Il a accueilli les plus grands notables et célébrités. Son architecture Néo-basque en fait aujourd'hui l'un des symboles du Pyla sur Mer. Il est refait en 2016 par Philippe Starck pour Sophie et William Techoueyres qui le renomme Ha(a)ïtza.
Carte postale de la plage et du village de l'Herbe prise par le photographe d'art d'Arcachon Léo Neveu (1880-1944). Le studio d'Arcachon de Léo Neveu était à l'angle de la Rue Marpon (aujourd'hui rue Léo Neveu) et du boulevard de La Plage.
Nouvelle carte postale de la série "Maison du spectacle" par le photographe d'art d'Arcachon Léo Neveu (1880-1944). On peut distinguer ici le directeur et son adjoint assis sur le perron de la battisse ainsi que le château d'eau à droite. Cette colonie est victime d'un inexorable ensablement jusqu'à disparaître sous les sables à la fin des années 1940. Une deuxième maison est reconstruite de l'autre côté de l'avenue de Bordeaux pour, bien plus tard, être reconvertie en maison particulière et studio d'enregistrement.
Carte par le photographe d'art d'Arcachon Léo Neveu (1880-1944). Pour les nostalgique de la colonie des enfants du spectacle, je vous recommande les photos visible sur Copains d'avant.
Nous sommes ici dans la première maison de la colonie de vacances de la mutuelle des enfants du spectacle du Cap-Ferret. La photo de Léo Neveu est probablement prise à l'occasion de la classique matinée consacrée à l'écriture d'une lettre aux parents. Remarquez comme l'on se tient bien correctement. Même tenue; short, débardeur et petite sandale, mais aussi coiffure identique; cheveux plaqués et raie sur le côté. Trendy comme style, non? Cette première maison du spectacle disparaitra entièrement sous les sables à la fin des années 1940.