Ferret d'avant présente ma collection personnelle de 2194 cartes postales anciennes de la presqu'île de Lège-Cap Ferret
Collection personnelle de 2194 cartes postales anciennes de Lège-Cap Ferret
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26 résultats pour l'éditeur n°23 : Roustaing Fernand Roustaing, qui signe aussi ses cartes Mars, éditeur aux Nouvelles Galeries du Cap Ferret, 21 rue des Fauvettes. Utilise l'imprimerie Henri Basuyau et Cie de Toulouse.
C'est pendant la grande pêche d'hiver (la péougue) de 1836, au large du Ferret, qu'un ouragan décime six chaloupes de la Teste composées d'un capitaine et douze hommes par embarcation. La lutte des hommes contre la tempête dure cinq jours, aucun n'en revient : 78 disparus. Les villages du Bassin comptent 65 veuves et 118 orphelins (Source: journal Sud-Ouest du 2/12/2017). En souvenir des naufragés de 1836, une croix des marins est érigée en avril 1868 à la Pointe du Cap Ferret. On aperçoit au deuxième plan de la carte postale le restaurant Roux de la côte d'Argent. A noter que cette carte est éditée par Fernand Roustaing des Nouvelles Galeries du Cap Ferret.
L'intérieur de la chapelle Notre Dame des Flots du Cap-Ferret avant qu'elle ne soit reconstruite à partir de 1956 (lire l'article). Remarquez le drapeau français avec le sacré cœur de Jésus (voir photo). Cette carte, sans timbre, date probablement de la première guerre mondiale. De part et d'autre de l'autel, la statue de Saint Antoine et celle de la vierge Marie. Plus près de nous à droite, on aperçoit une partie de la statue de Sainte Thérèse d'Avilla. Remarquez enfin, au dessus de l'autel, le magnifique ex-voto marin.
La chapelle du Cap Ferret Notre Dame des Flots et la ligne du tramway (à tracteur) Bélisaire / La Pointe Océan. La Compagnie d'Entreprises Immobilière crée cette ligne afin de desservir les terrains des lotissements qu'elle venait d'acquérir. Ce petit train traversait tout le Cap Ferret du nord au sud en passant par l'actuel boulevard de la plage pour aller jusqu'à l'océan en passant par la pointe du restaurant Lavergne (devant l'actuel restaurant Chez Hortense). Incroyable trajet quand on le compare avec les simples deux kilomètres de notre petit train actuel. Avec une loupe on distingue entre les pins le vieux phare blanc du Cap Ferret. Notez aussi le nombre de villas le long du boulevard de la plage et pensez à aujourd'hui :-)
A l'origine, "La Forestière" est une des cinq maisons forestières construites sur la presqu'île de Lège-Cap Ferret à partir de 1842 (règne de Louis-Philippe) pour loger les gardes et ouvriers forestiers qui avaient pour tâche d'ensemencer les dunes contre l'envahissement des sables. La maison forestière du Cap Ferret sera occupée par le gardien Jean Bousquet. Lorsque l'Etat aliène le centre du Cap-Ferret (l'échange Labro de 1919), la maison et son terrain d'un hectare font partie de la cession et sont transformés en hôtel par le lotisseur (la Compagnie d'Entreprises Industrielle). La maison forestière est réaménagée en auberge à partir de 1927 : On rajoute deux bâtisses de chaque côté de la maison forestière d'origine qui est conservée au centre de l'établissement.
Les villas du boulevard de la plage à côté de la chapelle Notre Dame des flots du Cap-Ferret dans les années 1930 en allant vers Bélisaire. A gauche, le petit bois de la chapelle avec le pin que l'on retrouve sur la carte n°1423. Remarquez les rails du petit train qui menaient à la pointe du Cap-Ferret : cette ligne Bélisaire/La pointe Océan créé en 1925 par la Compagnie d'Entreprises Immobilière à aujourd'hui totalement disparue.
Le chalet Monier (villa Gurechantzea) et les Nouvelles Galeries dans les années 30. Le chalet est aujourd'hui parfaitement conservé. Remarquez les rails du petit train qui menaient à la pointe du Cap Ferret : cette ligne Bélisaire/La pointe Océan est créé en 1925 par la Compagnie d'Entreprises Immobilière afin de desservir les terrains qu'elle avait en vente.
A gauche du Grand Garage, la pâtisserie restaurant "Lune de Miel" dans les années 1930. Toujours visible de nos jours mais devenue une habitation et rebaptisée villa Le Fronton. Remarquez à gauche de la carte, les rails du tramway de la ligne Bélisaire/La pointe.
Ferdinand Guyot de Salins était inspecteur-adjoint des Forêts à Arès. Le 16 octobre 1883, sous une mauvaise tempête dans la baie d'Arcachon, le bateau du service des forêts chavire avec 4 hommes à bord. Les deux gardes Ducamin et Bousquet ainsi que Guyot de Salins réussissent à s'y accrocher, mais le quatrième homme, le brigadier Louis Popis, père de quatre enfants, n'a pu y parvenir. De Salins se jette à la mer pour le ramener au bateau mais il disparaît avec lui. "Pour son subordonné, le jeune homme se sacrifiant au père de famille".
Carte postale des premières Nouvelles Galeries (en bois) juste à côté du chalet Monier, de l'épicerie l'Aquitaine et de l'hôtel des Pins. Le bazar (papiers peints, peinture, vitrerie) les Nouvelles Galeries est créé par Fernand Roustaing, peintre en bâtiments (voir, sur la carte, le nom de l'éditeur). En 1930, son neveu Gérard Pel et sa femme prendront la suite. Puis cela sera le tour de l'électricien Lasserre. A droite de la carte, le salon de thé créé par Alfred et Eliane Michaud (à l'emplacement de la première boulangerie). A côté s'installera la poissonnerie Dignan (Source Max Baumann - Le Cap Ferret - Le temps retrouvé - p72).
Cette carte postale représente en son centre la villa Port Fleuri du Docteur Guichard qui vient d'être rasée (début 2024) pour être remplacée par l'hôtel "Villa Colette" du promoteur, hôtelier et producteur de cinéma Laurent Taiëb. Cette vue des années 1930 est prise depuis la place du centre du Cap Ferret (actuelle place Walter Reinhard) vers la rue des Mouettes. Au premier plan, le boulevard de la plage et la ligne du tram à tracteur qui traversait tout le Cap Ferret du nord au sud. A gauche, l'emplacement du futur café du Centre. A l'arrière plan, le long de la rue des Mouettes et de gauche à droite, les villas Monette, Clapotis, Port Fleuri et Eglantine (à droite avec un étage). Toutes ces villas ont été remplacées par de nouvelles constructions. Depuis 2017, ce projet d'un hôtel de luxe de 30 chambres par le producteur de cinéma et promoteur Laurent Taïeb fait parler de lui. Le designer Philippe Starck est même prévu pour la décoration. Plus d'infos sur SudOuest.fr. Le projet est aujourd'hui (en 2024) sorti de terre car le permis de construire est purgé de tout recours. Ça s'appellera Villa Colette comme le prénom de la mère de Laurent Taïeb.
Vue depuis la place du centre du Cap Ferret, actuelle place Walter Reinhard. Au premier plan, le boulevard de la plage et la ligne du tram à tracteur qui traversait tout le Cap Ferret du nord au sud. A l'arrière plan et à droite de la rue des Mouettes, les villas Port Fleuri et Eglantine (à droite avec un étage). La villa Eglantine a vécu de grands changements en 2006/2007 puisqu'elle fut transformée en un hôtel par l'animateur de télévision Pascal Bataille et son épouse Adra (l'hôtel Côté Sable).
Les villas de l'avenue de l'océan au Cap-Ferret dans les années 1930 en allant vers Bélisaire. Remarquez les rails du petit train qui menaient à la pointe du Cap-Ferret : cette ligne Bélisaire/La pointe Océan créé en 1925 par la Compagnie d'Entreprises Immobilière à aujourd'hui totalement disparue.
Carte en fausse couleurs du petit train à tracteur - avec un volant !? - avec ses deux voitures baladeuses de 18 places assises, desservant la ligne Bélisaire/Lavergne/La Pointe Océan partant du débarcadère de Bélisaire pour aller jusqu'au à l'océan de la pointe du Cap Ferret en passant par le débarcadère du restaurant Lavergne (actuel restaurant Chez Hortense). La carte date de 1930, soit quatre ans avant la fin de ces premiers tramway du Cap Ferret qui ne résisteront pas à l'arrivé de la voiture. Il faudra attendre 1952 pour que Jacques Milet, passionné de chemins de fer, ne relance la fabuleuse aventure du petit train du Cap Ferret.
L'avenue de l'océan coté Bassin (aujourd'hui allée de Bélisaire) avec la gare du tramway hippomobile. La jetée du Cap-Ferret est face à nous. L'hôtel du panier Fleuri (actuel syndicat d'initiative) est juste derrière nous, sur notre droite.
Le sémaphore du Cap Ferret dans les années 30. A côté du Sémaphore, la petite tour en fer du télégraphe optique qui permettait d'envoyer et de recevoir des télégrammes.
Encore un petit effort et on y est ! Même aujourd'hui, il faut franchir la dune pour accéder à l'océan mais, de nos jours, la plupart des accès sont facilités par la présence de caillebotis en bois.
Subissant l'érosion, l'hôtel de la pointe et la station du canot de sauvetage finiront au fond des passes à partir de 1936. Hortense Semmartin, veuve depuis 1925 mais mère d'Isabelle dite "Zaza", rachète alors le restaurant Roux situé 200m en arrière. C'est ainsi qu'en 1938, Chez Hortense ouvre ses portes. S'il avait survécu, l'hôtel restaurant de la Pointe devrait être aujourd'hui au large du restaurant Chez Hortense.
Mis en service le 11 juillet 1931, le bateau "Courrier du Cap II" appelé primitivement "le Ville de Paimboeuf" succédera au Courrier du Cap I sur la ligne Arcachon/Cap-Ferret.
La villa L'Oustaou en 1939. Cette villa, magnifiquement entretenue est toujours visible aujourd'hui. Vous la trouverez en face de la pâtisserie Frédélian.
La villa Vent Debout (ainsi nommée car construite face au nord) dans le quartier maritime du Cap Ferret et face à l'escourre de la Douane (aujourd'hui, occupé par la résidence de vacances Les Grépins). Cette villa est toujours là aujourd'hui, non loin de Chez Boulan et parfaitement conservée. Par rapport à la première carte postale de 1935 (carte n°841), on constate que la végétation à bien poussée.
Sur le chemin de la plage du petit train, non loin du restaurant l'Atlantique, la buvette du Mirador crée dans les années 1930 par Emilien Jean dit "Le Forain" qui créera la droguerie de plage Le Pavillon Bleu.